Espèces & milieux

Espèces & milieux

Le Parc du Peuple de l’herbe est né de la reconversion d'un vaste espace en friche, ayant subi de fortes perturbations liées à l'extraction de matériaux, puis au remblaiement des carrières avec des matériaux divers. Situé dans un secteur à forte pression urbaine, le Parc possède un intérêt pour la faune et la flore de par sa variété de milieux naturels et dès lors a un rôle essentiel dans la protection de la biodiversité.

 

Une forte diversité de milieux naturels

 

Les zones humides y sont très diversifiées. 2,8 km de berge de Seine et son cordon végétal bordent le Parc. 400 m de cette berge ont été aménagés afin de créer une zone favorable à la reproduction des poissons et des oiseaux. Les étangs de La Galiotte et de la Vieille Ferme occupent près d’un tiers de la surface du Parc. Les nombreuses mares créées s’ajoutent à la liste des zones humides, un vrai terrain de jeu pour les amphibiens et les libellules ! Des roselières ont été plantées dans ces différents milieux, elles accueillent des espèces typiques de ces milieux.

Toutes sortes de prairies s’étendent sur le Parc. Les prairies humides côtoient les points d’eau. La grande prairie sèche centrale est un espace qui a été laissé en friche pendant plusieurs années. Les friches sont des terrains abandonnés, qui ne sont pas gérés par l’homme. La faune et la flore comme les ronciers, s’y développent alors spontanément. Les ronciers constituent à la fois des sites d'alimentation, de reproduction et d'abris pour les insectes pollinisateurs tels que les papillons, les abeilles sauvages, les oiseaux et les lapins. Les épines des ronces dissuadent les prédateurs d’attaquer les nids. A intervalles réguliers, de jeunes arbustes et de jeunes arbres sont retirés pour éviter que la prairie se transforme en milieu boisé. Les prairies fleuries quant à elles permettent aux insectes pollinisateurs de se nourrir de toutes sortes de plantes.

Des boisements sont également présents. Soyez attentifs, vous y verrez peut-être des animaux cachés comme les écureuils et les lapins!

 

 

Les inventaires faune-flore

 

Le Parc accueille de nombreuses espèces protégées comme le Bruant des roseaux, la Mante religieuse et les amphibiens.

Une espèce protégée est une « espèce qu'il est interdit de chasser, pêcher, cueillir, détruire, et parfois transporter, vendre, acheter, à tous les stades de développement (œufs, jeunes, adultes) et produits dérivés (peaux, plumes, écailles...), selon une réglementation internationale, nationale ou locale (https://inpn.mnhn.fr/informations/glossaire/liste/e). Saviez-vous que toutes les espèces d’amphibiens sont protégées en France ?

Un suivi de la faune, de la flore et de leurs habitats est réalisé régulièrement par un bureau d’études. En complément, un suivi est effectué spécifiquement sur 4 espèces végétales d’intérêt en Île-de-France : le Butome en ombelle qui est une espèce très rare en Île-de-France, la Cardamine impatiente, la Cuscute d’Europe et la Renoncule à petites fleurs qui sont des espèces protégées.

 

Butome en ombelle

 

Les espèces exotiques envahissantes

 

Des espèces exotiques envahissantes sont également présentes au Parc : 17 espèces végétales et 5 espèces animales. « Une espèce exotique envahissante est une espèce introduite par l’homme en dehors de son aire de répartition naturelle (volontairement ou fortuitement) et dont l’implantation et la propagation menacent les écosystèmes, les habitats ou les espèces indigènes avec des conséquences écologiques, économiques, ou sanitaires négatives » (Définitions – Centre de ressources (especes-exotiques-envahissantes.fr)). Parmi les espèces végétales exotiques envahissantes, le Buddleia du père David, la Jussie, la Renouée du Japon et le Sainfoin d’Espagne ont été recensées sur le parc. Les espèces animales exotiques envahissantes inventoriées sont la Bernache du Canada, la Perche soleil, la Perruche à collier, le Ragondin et la Tortue de Floride.

Un programme de lutte contre les espèces exotiques envahissantes est mis en œuvre sur le Parc. Ce travail est réalisé sur plusieurs années. Les actions de lutte permettent de limiter leur présence et ainsi de préserver les autres espèces menacées par leur envahissement.

 

Quelques données

 

Voici un résumé des inventaires réalisés en 2019 :

 

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